La crémation des animaux : un business qui s’amplifie
En France, le nombre d’animaux qui meurent par an s’élève à près de 1,6 million. Environ cinquante pour cent de cet effectif est incinéré. Cela traduit davantage l’importance des animaux surtout de compagnie dans la société. Lorsqu’un animal de compagnie meurt, plusieurs possibilités s’offrent aux propriétaires. Celle qui se répand de jour en jour est la crémation d'animaux.
La crémation d'animaux : que faut-il retenir ?
La crémation d'animaux est l’option la plus préférée des propriétaires. Au lieu d’une inhumation, ils préfèrent incinérer leur animal qui est mort. Il s’agit d’une pratique au moyen de laquelle ces propriétaires rendent hommage à leurs animaux dans un salon funéraire. À la fin, ils récupèrent les cendres de la bête. La crémation peut se faire collectivement comme individuellement, avec ou sans cérémonie.
La prise en charge des animaux : comment se passe-t-elle ?
Pour effectuer l’opération d’incinération qui consiste à brûler l'équarrisseur de l’animal afin d’obtenir les cendres, un transporteur récupère le corps chez le vétérinaire. L’animal est mis dans un sac translucide marqué d’un sceau code-barres. Ce dernier accompagne la bête dans chacune des étapes. En fonction de la taille de l’animal, le processus peut s’étendre sur quatre heures avant la remise des cendres.
Combien coûte la prise en charge des animaux ?
Pour Esthima, le coût des incinérations collectives et individuelles avec cérémonie varie de 61 euros à 290 euros. Concernant les crémations individuelles sans cérémonie, le coût s’élève à 176 euros. À Vimoutiers, il est disponible l’incinération pour les équidés dont le prix se situe entre 900 euros et 1.650 euros sans la prise en charge du transport.
Comment évolue ce business ?
D’après l’observation de Gérard Moitron, il y a des années les propriétaires ne s’en préoccupaient pas de rendre un tel hommage à leurs animaux de compagnie. Mais, de nos jours, ils souhaitent davantage à leur animal fidèle compagnon une fin digne. Ainsi, il y a une grande croissance des demandes. En conséquence, ce business évolue très bien. Certains acteurs indépendants se sont lancés également dans ce type de projet tel que fait à Brissac, près d’Angers.
Ce business se trouve aussi en Allemagne, en Pologne, en Belgique. Il a avalé dernièrement un concurrent tchèque au moyen d’un chiffre d'affaires de quarante-deux millions d’euros.